Leur fin est proche ! Nous sommes actuellement entrés en transition puisque les voitures roulant au diesel sont vouées à disparaître dans un futur proche. Dans le but de réduire la pollution causée par les moteurs thermiques, qui n’est pas sans conséquences directes sur la santé et sur le climat, le conseil de Paris a voté à l’unanimité pour son nouveau « Plan Climat ». Dans les rues de la capitale, le diesel disparaîtra de la circulation, au sens propre, en 2024.
Plan Climat : bannir progressivement les véhicules polluants
En effet, le nouveau Plan Climat de Paris impose des certificats de qualité de l’air (Crit’Air 1 à 5) liés à la quantité de pollution produite par le véhicule. La nouvelle règlementation a été enclenchée depuis juillet 2017 lorsque la capitale a banni les véhicules diesel immatriculés avant 2001 (Crit’Air 5). En 2019, ce fut le tour des véhicules immatriculés avant 2005 (Crit’Air 4). La métropole du Grand Paris prend deux ans de retard et exclut les Crit’Air 5 et 4 respectivement en 2019 et en 2021. En 2022, Paris et sa petite couronne diront au revoir aux véhicules essence d’avant 2006 et les voitures diesel d’avant 2011 (Crit’Air 3), avant d’en finir pour de bon avec le diesel en 2024.
Cette restriction sera effective au niveau national en 2030 et à partir de cette année plus aucune voiture polluante ne sera commercialisée. L’objectif dévoilé par Nicolas Hulot, ministre de la Transition Ecologique et Solidaire est de se délester totalement de tous les véhicules à moteur thermique en 2040.
Les enjeux du diesel
Le diesel a été dans les années 2000 la motorisation la plus utilisée dans toute l’Europe. En France, 75% des voitures immatriculées en 2012 roulaient avec un moteur diesel, un record. Pourtant, les moteurs diesel tournent au gazole, l’un des carburants les plus polluants avec l’essence. C’est pendant cette période que de nombreuses études ont permis de confirmer les effets dangereux des particules émises par cette motorisation.
Le diesel dégage de l’oxyde d’azote et du benzopyrène qui se trouvent être des particules fines à l’origine de réactions allergiques, de maladies respiratoires et de cancers. De nos jours, les taux de particules fines dans les grandes villes du Vieux Continent dépassent largement les quantités autorisées. Interdire ce type de carburant présente alors des avantages environnementaux importants.
D’un autre côté, cette interdiction ne fait pas que des heureux. Les fabricants de voitures redoutent que la migration massive vers l’électrique soit source de catastrophe économique. Ils insistent sur le fait que les voitures diesel actuelles sont équipées de filtres capables de réduire drastiquement l’émission des particules fines.
Outre-Atlantique, l’Agence américaine de la protection de l’environnement révéla en 2015 que le groupe Volkswagen falsifiait les résultats des tests d’émissions. Le coup de grâce pour le diesel.
Les villes et les voitures concernées par l’interdiction
Hormis la capitale, les autres grandes villes de France se joignent à la cause, même celles qui accusent une faible émission (ZFE). Ainsi, Marseille, Lyon, Saint-Etienne, Grenoble, Nice, Strasbourg ou encore Toulouse, entre autres ont également décidé de se dresser contre le diesel.
Ailleurs, nombreuses sont les villes qui ont adopté la même politique à l’égard du diesel. Dans les pays voisins, les villes de Bruxelles, d’Hambourg, de Rome ou encore de Barcelone ont pris la même décision. Face à cette situation, de nombreux constructeurs renoncent ou affichent une certaine réticence vis-à-vis du diesel. Ainsi de grands noms comme Citroën, Renault, Toyota, Volkswagen, Lexus, Volvo et Smart ont tourné le dos au diesel ou sont en passe de le faire.
Information importante, cette réglementation s’adresse uniquement aux particuliers et aux petits utilitaires. Les taxis, les autres utilitaires ainsi que les VTC pourront encore carburer aux énergies fossiles pendant quelques années.
Quid des mesures d’accompagnement ?
La nature progressive de cette nouvelle règlementation constitue déjà une mesure permettant à tout le monde de prendre des dispositions dans un délai raisonnable. Les primes de transition et le bonus écologique promis aux acheteurs et locataires de véhicules peu polluants démontrent l’investissement de l’état et l’importance que le gouvernement accorde à cette nouvelle orientation.
En outre, la nouvelle loi prévoit également la construction de voies réservées aux transports en commun, aux taxis, au covoiturage et aux véhicules à très faibles émissions, notamment sur les autoroutes. La multiplication des infrastructures pour la recharge des voitures électriques fait partie des mesures pertinentes sur lesquelles les grandes villes comptent pour s’adapter rapidement au changement.
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